Marche funèbre en Terre hostile [Libre, SANG =P]

La lumière revint quand j'eus fini de traverser les fumées noires, je les vis tous les deux en un seul morceau. Je me rapprochais rapidement d'eux deux quand le vaisseau de transport s'arrêta juste devant eux. Le sasses s'ouvrit et un soldat semblait leur parler mais je n'entendais rien d'ici. De toute façon je me doutais bien qu'il faille partir et ne pas rester ici mais je ne sais pas si il pourra se faire comprendre.

Je préférais marcher plutôt que de courrir pour éviter de ne pas m'épuiser plus même si le combat était fini pour de bon. J'en pouvais plus, ça faisait longtemps que j'avais plus fait du sport comme ça, j'me suis épuisé beaucoup trop vite. Une soudaine appréhension me vint : une pensée rapide qui me disait que ça n'allait pas tourner comme il faut. Un appétit se faisait ressentir très fortement et sans gênes. Je me remis à courrir malgré moi jusqu'au vaisseau de transport. J'anticipais automatiquement le coup d'Aurore, quand elle voulut mordre le soldat, en envoyant le soldat ballader et malheureusement je pris le coup à sa place. Enfin presque, mes deux mains étaient fermement aggripés à sa machoîre et j'eus du mal à ne pas me faire bouffer. Quand je n'eus plus de force je m'esquivais sur le côté en la laissant aller par son élan. Mais avant qu'elle ne réattaque je sautais dans le vaisseau pour foncer rapidement dans le sasse ou était entreposer les affaires de secours en cas de soins immédiats. Je pris 3, 4 poches de sang en vitesse et je ressortais prudemment du vaisseau, Aurore était prête à me croquer :



Stop, me bouffe pas !

J'eus à peine le temps de finir ma phrase qu'elle me réattaqua, et je rentrais rapidement :

M'enfin arrête.

Je sortis un chiffon blanc :

On fait la paix?

Rien à faire elle déchiqueta le chiffon blanc. Mais j'eus une idée, à la place du chiffon je pris une poche remplie de sang :

Et si j'te propose ça on fait la paix.

Je sortis ma main légèrement à l'extérieur comme avec le chiffon et ça avait un effet immédiat, elle se jeta aussi dessus. Je rentrais ma main puis je sortais ma tête, apparement rien a signaler, elle était en train de boire le sang. Mais par prévention que Blackness ne 'mattaque pas à son tour je lui présentais rapidement un autre sac. Après réflexion je préférais tout leur donner comme ça je ne risquerais pas grand chose. Je sortis du vaisseau et je déposais le reste à côté d'eux. Quand au garde il avait l'air plutôt perplexe et je lui répondais d'un hochement d'épaule,

Tu sais les dragons vampires quand ils sont en manque de sang... ils peuvent faire de drôles de choses.

(HRP: Tu as oublié les insultes au garde humain, si Aurore avait écris ça je suis sûr il y en aurait eu x) *sors*
Ne pas faire attention a ce hrp )

L'explosion avait soulevé une fumée aveuglante, mais au moins le monstre était mort. Violemment certes, mais mort quand même.
Quand a moi j'étais au milieu d'une fumée noire silencieuse, étouffante, qui formait un brouillard dense avec une odeur de brûlé.
Apparemment chacun avait survécu. J'entendis la voix d'Aurore en réponse a savoir si tout allais bien?
Sa voix me semblait lointaine, mais se rapprocha petit a petit, puis finalement je la revis.

Tout va bien merci. répondis-je, un peu machinalement.

Tout allais bien? Non pas vraiment. Un puissant vent se leva, dissipant la fumée en une seconde, et un engin humain apparut. Bon c'était quoi ça encore. Ok, ils avaient tué la bête pour nous, mais qu'est ce qu'ils nous voulaient maintenant?

Je vis une lueur dans les yeux d'Aurore, et devinai ce qui allais se passer lorsque l'humain descendit de son machin volant. Mais je ne tentai pas de le prévenir, et n'esquissai pas un mouvement lorsqu'il vint vers nous, me contentant de le regarder avec des yeux brillants, et une soif de sang. Commune, que je devinai incontrôlable chez la dragonne près de moi.

Tout se passa très vite, la dragonne attaqua, et il s'en fallu de peu pour que l'humain ne perde un bras, tout comme Zap. Le garde humain surpris, tira une arme de sa poche tandis que le "combat" Zap/Aurore faisait rage.
Lorsqu'il le braqua vers nous, je sentis le danger, et le désarmai d'un coup de patte qui envoya voler son arme ailleurs dans le vaisseau.
Sautant sur lui, il tomba a la renverse, et mes dents touchèrent son cou. Mais elles ne le mordirent pas, a l'inverse je me retournai et revint vers la sortie du vaisseau calmement lorsque Zap nous présenta des réservoirs de sang bizarres.

L'odeur de sang chaud n'était pas la, ce serait moins bien qu'une morsure directe sur une proie mais on ferait avec, on peux pas toujours tout avoir, c'était mieux que de déchiqueter un équipage de vaisseau humain et mourir d'une balle dans le crane défensive.
Et puis la soif de sang était si grande. Le sac de sang, bien qu'assez épais, ne dura pas dix secondes, et je me retrouvai avec un flot de sang sur les crocs et le menton, et une soif de sang calmée, mais pour combien de temps.

Merci. fis-je bien malgré moi.

L'humain nous regardait d'un drole d'oeil. Même si la soif de sang était calmée, l'envie de morsure et de sang chaud dans la gorge ne s'éteignait jamais, et il détourna le regard quand je posais des yeux brillants sur lui.
Puis je regarda Aurore. La dragonne avait-elle été calmée par cette "réserve"? Apparemment la soif de sang faisait un réel carnage chez elle. S'il se passait une telle chose a la base humaine, on en sortirait pas vivants.

[HS: La prochaine je la laisse pas passer, en tant qu’admin Zap, j’abuserais de mes pouvoirs s’il le faut *Crève*
Blacky ~>Ne soit pas timide, bien sûr que je l‘aurais insulter *Recrève*]

J’avais quelques problèmes de comportement en ce moment, mais ça allait passer. En effet, le goût du Sang dans qui était, ou plutôt qui n’était pas, dans sur ma langue me brûlait presque. C’était presque une obsession, et comptez pas sur moi pour goûter le Sang du monstre Insectoïde Mutant que je vois encore dans un coin de ma tête.
Bref, après une p’tite explosion qui me fit valser plus loin, je remonta aux cotés de mon congénère, Blackness.
Apparemment, lui, il allait bien, l’explosion ne lui fit pas trop de dégâts. Mais la suite des évènements allait être…Plus corsée. En effet, un vaisseau humain fit son apparition, sous mon regard, loin d’être bienveillant. Un Homme en sorti, et je perdis rapidement tout contrôle de moi-même (Ah au sens propre, comme au sens figuré, ma Rp Playeuse me perdit aussi *Crève*)

Quelques coups de griffes par ci, d’autres par là, mais la fatigue m’empêchait de viser correctement et cet enfoiré d’humain survécu, jusqu’à l’arrivée de son copain. Ah tiens, je le reconnaissais d’ailleurs, c’était celui qui s’était fait attaqué par le monstre mutant, ainsi, il avait survécu. M’en fou, l’attaque aussi. Comme pour l’autre, je foira à peu près tout mes coups, et au lieu d’enlever sa tête, je coupa un truc blanc fait de je ne sais quoi. L’humain me tendit alors…du sang, dans j’sais pas quoi. Hésitant quelques secondes, je finis par le prendre et croquer à pleine de dents là-dedans. Rien à voir avec une vraie victime, mais au moins ça me soulageait d’un poids considérable.

MAIS, puisqu’il y’en a toujours un, je n’ai pas appréciée d’être mise dans la peau d’une bête de foire, non merci. J’ai ma fierté moi limite que j’ailles bouder dans mon coin *S’pends* . Pas de reconnaissances donc, donc pas de merci comme mon partenaire de guerre.
Blackness également eu droit à cette drôle de chose donc. D’ailleurs je me demande d’où est-ce qu’ils sortent ce sang les humains, à ce que je saches, ils n’en avaient pas autant besoin que nous pour survivre. Bon quant à moi, ma petite folie passagère était passée. Pour le moment en tout cas.
Oui mais maintenant, que faire ?

Crachant le sang qui n’était pas à mon goût par terre, mais qui m’avait dégoûtée, et ainsi, je n’avais plus vraiment soif *logiqueoopas* Je me retournais vers le Dragon Vampire Noir.

« Donc…Qu’est-ce qu’on fait ? » Repris-je, au sujet de tout à l’heure.

*Tue l’équipage du Vaisseau, au moins après vous aurez de la nourriture fraîche.* Me glissa l’autre clocharde qui habitait en moi.

*Ferme ta geule.* Rétorquais-je.

*Ce n’était qu’une simple suggestion. Mais ne l’oublie pas.*

Comme vous pouvez le constater cettre conversation, comme toutes les autres que j’ai avec cet esprit, n’apporte absolument rien de nouveau. C’est malheureux mais c’est comme ça.

Bref revenons à la situation actuelle. Du coin de l’œil (gauche mais osef) je regardais les humains à bord du vaisseau. Je ne sais ni pourquoi, ni comment, mais ces créatures avaient comme don de me taper sérieuse sèment sur les nerfs. Et cela m’agaçait, cela ên devenait même visible. Mais bon, fallait se calmer, où j’allais terminer comme la bestiole de tout à l’heure. En attendant, je me coucha sagement près de Blackness, et j’attendais que quelque chose se passe. Ahlàlà, si j’avais mes ailes en bon état…voler, liberté, s'échapper...

Comme j’avais rien à faire, je m’amusais alors à regarder autour de moi. La nuit était belle, la lune était légèrement cachée par les nuages, et donnait une impression de clair-obscur qui me détendait presque. Oui enfin bon, il y a quand même eu pas mal de problèmes aujourd’hui, et j’ai pas envie de les énumérer, ce serait un peu trop long xP.

Je regardais les deux dragons assoifés, puis les caprices d'Aurore, je disais alors plus à moi même :

Là, on a un problème...

De toute façon vu comment ça se passait, je ne savais pas si ils supporteraient de rester dans une base isolé par des blizzards quotidiens. Même si ça n'était pas le premier dragon qui y avait séjourné ces deux là semblaient préférer le risque.

Bon voilà c'qu'on va faire vous deux : vous allez me dire ce que vous comptez faire, parceque vu votre état j'vous vois mal rester ici. Surtout après ce qui vient de se passer.

Sans rien dire, j'observai Aurore, qui avait l'air encore plus aux prises avec son envie de sang. Combien de temps avant qu'elle et moi ne tombions une fois encore sous les coups de cette "folie sanguinaire"? Impossible de le savoir, mais nul doute que l'on ne tiendrait pas longtemps dans cette base humaine, avec tous ces humains -ennemis ne l'oublions pas.- Je savais pertinemment qu'un seul incident, une seule provocation humaine ou un truc, n'importe quoi, risquait de tout faire basculer. Et alors la...

La dragonne était une fois encore "en discussion" avec sa seconde personnalité. Cette dernière s'allongea, et j'en fis de même, une pause après tout ça, ça ne fait pas de mal.

Ça ne doit pas être une vie ça, tueuse, vampire, et schizophrène. Nan j'ai rien dis. Je ne tentais pas de m'immiscer dans cette conversation, après tout j'étais habitué, mais les humains eux ne le seraient pas.

Bon, on en était ou déjà? Partir dans une base humaine oui. Mouais. Bof. J'sais pas. Pas envie de mourir sous 250 coups d'armes humaines. Et puis c'était nos ennemis quoi, camp d'aide ou pas, moi ces trucs bipèdes au sang armés et bizarres moi ça me disais rien qui vaille.

Je soutenais le regard du garde qui avait frôlé la mort deux minutes auparavant. Celui ci avait retrouvé le courage de nous regarder, moi et Aurore. Mais en le regardant, je ne vis pas de la confiance, ni de la peur. Un regard froid, d'un humain ennemi qui n'avait pas envie de nous embarquer dans sa base.
Je le dévisageai d'un regard noir, qu'il soutint ce qui me surpris un peu. Il toucha son arme, je redressai mes ailes et sorti mes griffes. Un jeu de regard s'installa, personne ne bougea pendant une minute, puis il regarda Aurore avec le même œil. Je l'appréciai moyen celui la, si tous les autres de la base étaient comme lui, l'affaire de "survie ou pas survie" allait être vite décidée.

Un autre humain sortit du vaisseau, apparemment intrigué par le silence, et voyant nos regards, murmura quelque chose a son compère, que je ne compris pas. Ce dernier rengaina son arme, et se dirigea vers Aurore et moi. Quand a moi-même, je ne bougeai pas, agressif. L'humain s'arrêta cependant a bonne distance.

Bon alors! cracha t'il d'une voix grave a Aurore et moi comme a Zap. On vous emmène, ou on vous plante tous la!

J'avais pas tout compris, cependant Zap nous adressa la parole, et je tournai la tête vers lui. Celui ci nous demanda ce qu'on voulait faire, plus ou moins la même phrase que l'autre humain, mais moins méchamment et dans une langue draconique un peu distordue, mais que je compris mieux cependant.

Je regardai Aurore, couchée près de moi. L'agacement se lisait sur son visage depuis un petit moment, compréhensible non?

L'humain nous demande ce qu'on veut faire. lui glissai-je, en m'approchant plus près. Qu'est ce que tu préfères? On restes ici, ou petite visite chez les humains?

La question, c'était surtout "tu crois pouvoir tenir le coup si on va dans cette base humaine? Mais pour ça je me taisais et tournai mon regard vers l'humain.

Oui, effectivement, on a un probleme. lâchai-je. Manque de bol, je l'avais entendu. Puis je repris, plus sérieusement.
Franchement? J'en sais rien. Je ne suis pas sûr que l'on tienne le coup si l'on y va.

Je braquai mon regard blanc dans ses yeux humains, sans pour autant être agressif comme pour l'autre.

Et vous alors, toi et les humains de cette base. Si jamais Aurore et moi devions attaquer comme ici. Qu'est ce que vous feriez?

J’avais envie de bailler, ou de tuer quelqu’un pour faire passer le temps, qui semblait se figer de plus en plus. C’est assez agaçant comme situation, mais il fallait faire avec pour le moment.

L’Envie d’aller tuer tout cet attroupement d’humains me démangeait les griffes, mais ce serait stupide de tenter quoi que ce soit vu leur nombre, et vu mon état. C’est ainsi que j’étais là, à ne rien faire, le regard ennuyé et agacé, et j’attendais.
Là-bas, dans la base humaine, on pourrait se faire soigner, mais surtout se faire tuer, c’est assez paradoxal comme histoire, mais bien réel. Mais moi, tout ce que je demandais, c’était d’être tranquille, et pour une fois que je ne suis pas exigeante, ce serait bénéfique pour tout le monde. Ca m’évitera de faire tuer Blackness, de découper quelques humains avant de mourir moi-même.

Soupirant, je laissais aller les choses. Par ailleurs, le garde que j’avais faillit tuer il y a quelques minutes avait refait surface, et il pointait son regard dans notre direction.
Pas besoin de parler humain pour voir qu’il n’avait pas envie de nous emmener avec lui. Bref, sa tête me dérangeait, je ferma donc mes yeux bicolores afin de ne plus voir sa gueule. Néanmoins, cela ne dura pas bien longtemps, parce que Blackness, qui s’était aussi couché, oui les dragons ont aussi le droit de se reposer, venait de dégainer ses griffes. Je reporta alors mon regard sur cet imbécile d’humain, il avait pour don de me rendre légèrement irritée.

Mais je n’allais rien faire et rester bien sage, pour l’instant en tout cas. L’Affrontement indirect entre Blackness et l’humain fut interrompue par l’arrivée d’un autre humain, qui dit un truc incompréhensible pour une Dragonne comme moi.
Puisque j’avais rien d’autre à faire, je griffais doucement le sol, un petit signe d’agacement et d’ennui, qui ne dura guère, la voix de Blackness me fit revenir à la
réalité.

Le Mâle m’informa que l’humain voulait savoir ce que l’on comptait faire, maintenant. Le Dragon Noir me demanda donc si je préférais rester ici, ou aller faire une petite visite aux humains.
Pas besoin de beaucoup de temps pour prendre une décision, bien que l’autre erreur de la Nature me dira le contraire, moi, je préférais rester ici afin de ne pas finir bêtement morte, dans un bain de sang dont je me serais bien passer.

« Heu…Personnellement, je trouve que rester ici serait plus…judicieux. Enfin, si je vais là-bas, je risque de terminer ma vie plus vite que prévue. Et toi, qu’est-ce que tu veux faire ? » Rétorquais-je doucement.

*Même pas amusant. Tu aurais pu t’amuser une dernière fois, t’as fait assez de
bordel comme ça, Aurore.* Me glissa la clocharde qui vivait de moi.

Mais là, j’avais la flemme de lui répondre, elle me fatiguait elle aussi, peut-être encore plus que les humains.
Restant allongée, j’attendis tranquillement la suite des évènements; ce qui n’allait pas tarder à se produire, vu que l’humain qui s’était battu avec le Monstre de tout à l’heure, était en pleine discussion avec mon compère Draconique.
Bien entendu, je n’allais pas m’incruster dans cette belle discussion, moi qui ne comprenait rien. *Crève*

Néanmoins, il y avait encore ce sale enfoiré d’humain que j’aurais dû tuer tout à l’heure, j’avais envie de me lever et de le bouffer tout cru. Mais bon, je me contenta de me lever doucement, et de rengainer mes griffes. Ils me serviraient un autre jour. D’ailleurs, la journée fut assez épuisante. La nuit était tombée depuis quelques temps déjà, et le feu de forêt n’était désormais qu’un lointain souvenir.

L’Humain qui avait prit la parole de sa voix grave, en coupant le « duel » entre Blackness et l’autre reprit, je ne l’écoutais pas, je n’avais pas envie.

« Bon, Zap, il se fait tard, j’vous donne 5 minutes pour vous décider, y’a pas mal de choses à faire à la base. »

Ah tenez, il me vint une idée de truc à faire. Mes ailes sont-elles en état de me porter ? Je voulais connaître l’état de guérison de celles-ci. Déjà, elles ne me faisaient pas mal, ce qui était un bon point.
Les dépliants, je les examina un peu, pendant la discussion des autres. Il était temps de passer à autre chose, oublier cette journée, oublier ces humains, pendant un moment. Lagoonia allait bientôt devenir un terrain de chasse favori des humains, il semblerait que ce ne soit que le début.

Je voyais bien que tout le monde était à bout, c'était l'un des inconvéniants avec la télépathie, on ressent parfois trop bien l'atmosphère qui règne. Je me mis rapidement à me poser des questions : vont-ils prendre le risque de rester pour surement rencontrer d'autres ennuis ou bien, peut etre que le risque d'une base humaine soit plus dangereux encore car c'était vraiment pas l'amour fou entre humains et dragons. D'un côté... , brusquement je me repliais sur mon idée initial, sentant que je dérivais encore une fois et puis c'était vraiment pas le moment de perdre du temps sur ça.

Je les regardais donc simultanément, ils pourraient très bien s'y faire à cete base le temps que ça se radoucisse dans la région. S'ils pouvaient voir toutes les personnalités, qui pour la plupart n'étaient pas des être humains, ils aurient de quoi s'occuper un bon moment. Seulement le soucis majeur c'était que c'étaient des vampires. Là, faut s'arranger autrement : aussi dangereux que les dragons noirs quand ça leur prenait.

Il faut savoir une chose si jamais vous allez dans la base, là bas : il n'y a pas que des humains, il y a pleins d'autres amis à moi qui y vivent, y'a même une fée. Me demandez pas d'ou elle vient, j'étais arrivé bien après elle dans cette base. Y'a aussi un dragon, un léopard, une Zerg et j'en passe. Le seul hic : c'est que les intempéris à l'extérieur sont fréquent et pour vous défouler, bah parfois ça risque de pas le faire a cause du blizzard.
Alors maintenant vous avez 3 min avant que nous ne devions retourner au poste avancé dans les terres gelées.

(Oui j'ai que ça à faire)

Des humains qui offraient un refuge aux dragons ? Curieuse scène non ? Pourtant c'était bien ce qui était en train de se passer, le petit humain devant moi était en train de nous proposer ça, tandis que le pilote qui venait de frôler la mort était sur ses gardes, et apparemment agacé de l'inaction. En même temps qui ne l'était pas, il s'était passé un tas de trucs ici, et moi aussi je commençais à m'impatienter.

Je regardais Zap. Puis Aurore. Puis encore Zap. Personne ne disait un mot, et moi non. Ce qui créait, évidemment, un silence. Lourd le silence, très lourd, qui tomber lourdement pour rester planté la, au milieu de nous, sans qu'on lui ait demandé de venir. Même le vent ne soufflait plus, la scène avait l'air d'une photo, sauf que tout le monde avait hâte qu'il se passe un truc. Le temps nous était compté, trois minutes, mais bon, j'avais l'impression que le pilote allait partir d'une seconde à l'autre en nous abandonnant la. En même temps ça m'aurait pas gêné, j'étais pas super ami avec les humains, et Aurore non plus.

Bon. Et maintenant ? Fallait bien répondre un truc. Je regardais le pilote, il semblait de plus en plus sur les nerfs, qui tripotait nerveusement la zone de la porte. Il voulait la refermer et se tirer d'ici, ça se voyait. Mais il avait des ordres, et devait les respecter. C'est idiot un humain quand même, recevoir des ordres d'un autre humain, et être obligé de les suivre...
De mon côté je ne disais pas un mot, ressassant sans cesse les paroles du petit humain en face de moi. J'avais envie de faire une pause moi, que ce soit chez les humains ou ici. C'était quoi une base humaine d'ailleurs, j'y avais jamais mis les pattes moi. Pleins d'humains ok, pleins d'armes braquées contre nous aussi ? Ça c'était moins cool.

Et puis pas possible de courir ? De chasser ? De mettre du sang part... de vivre comme on l'entendait ? Non moi ça me disait rien.
On pouvait mettre du sang partout effectivement. Mais que ce soit le mien ou celui d'Aurore ne me tentait que moyennement.

Laisse tomber Zap, c'est pas un endroit pour nous.

La. Comme ça. Cash. C'était parti tout seul, et ça donnait mon avis sur la question. De toute façon les dragons étaient ennemis des humains, et si une race ne pétait pas un câble dans la base, ce serait l'autre qui le ferait. Un séjour chez les humains pourquoi pas, mais le risque que ça se termine dans un bain de sang était trop grand.

Je ne bougeais pas d'une écaille, attendant une quelconque réaction. De toute façon ils allaient sûrement partir pour revenir ensuite. Plus nombreux même.
S'ils voulaient, mais qu'ils attendent qu'on soit loin d'abord. Le pilote ne comprit pas mes paroles, et resta sur place, toujours à triturer sa porte. Il ne voulait pas s'en séparer ou quoi ?

De nouveau le silence retomba. De toute façon Zap ne lira jamais ce rp, alors pourquoi je m'embêterais à faire une description ?

[Bonne chance pour la suite, moi je m'en vais dans les airs apparemment x)
PS : sacré surprise le post m'y attendais mais alors vraiment pas de revoir un message]

[C'est mon dernier HS sinon ça va etre trop lourd, ben l'en faut beaucoup pr m'tuer moi. 'suis coriace xD bon par contre je risque pas de faire grand chose maintenant dans ce RP donc continuez tous les deux maintenant.]

(Awé, ça fait depuis le 5 avril que je dois répondre... Mieux vaut tard que jamais *meurt*)

Et maintenant ? C'était la question qui se posait ici. C'était aussi la question qui se forma dans mon esprit, après avoir regardé l'humain partir.
J'étais mitigé. Est-ce qu'on aurait pas du accepter la proposition de l'autre ? Enfin... Maintenant c'était un peu tard, il avait déjà disparu. Rapide son machin volant.

Et maintenant ? Le silence, qui tomba après une rapide phrase d'Aurore, et me fit sortir de mes pensées. Je posais mon regard sur elle. Elle me semblait aussi épuisée que moi, rien d'étonnant après ce que nous venions de vivre. Je devinais notre envie commune, celle de se chercher un endroit tranquille, où se reposer, et sa phrase acheva de me conforter dans cette idée.
Et puis, je ne tenais pas à rencontrer à nouveau un ennui, les loups-garous, les monstres, les humains, l'incendie, ça suffisait à rendre la journée chargée.

Bon... Tout ça c'était bien, mais ce n'était pas en restant plantés sur cette falaise qu'on allait le trouver cet endroit. Je repensai à plusieurs endroits, la cascade, la caverne où nous avions passé la nuit précédente, la forêt... euh non, la forêt était partiellement détruite et calcinée...
Mon regard croisa celui de la dragonne une nouvelle fois. Le silence se faisait pesant. Après qu'elle se soit posée contre moi, j'étirai mes ailes elle aussi épuisées par cette journée mouvementée. Oui décidément, il était temps de faire une pause.

Je baillai, laissant apparaître ma fatigue bien que je cachai ma bouche d'une aile, puis contemplai Aurore.

- Et si on retournait à notre petite cascade, comme avant que l'autre humain et les loups arrivent ?

Tiens, elle était sortie toute seule celle la. Ça devait être la fatigue, elle me faisait dire à voix haute mes pensées. Bon tant pis, c'était dis.
Intérieurement je mourrais d'envie de bouger d'ici, même si mes pattes et mes ailes voulaient surtout s'allonger et ne plus bouger, se reposer.
Attendant la réponse d'Aurore je me perdis encore dans mes pensées, toujours posé contre elle je contemplai l'horizon. Le soleil se couchait, et sa lumière orange pointait difficilement entre les nuages gris et peu engageant dans le ciel.

Mais pas d'éclair, de tonnerre, ni même la moindre goutte d'eau. Pour le moment. Manquerait plus que ça tiens.
D'ailleurs, quelle heure il était ? Avec tout ça j'avais perdu la notion du temps. Mais la lumière autour de nous était assez faible, la nuit n'allait pas tarder à tomber.

J'avais l'impression que cette aventure durait depuis des siècles.
Depuis deux ans et demi en fait... Non attend, ça c'est pour mon roleplayeur et sa partenaire rp.
Depuis combien de temps alors ? Deux jours en fait. Deux jours interminables, à risquer notre vie alors qu'à la base, ce n'était censé être qu'une partie de chasse en terrain inconnu. Partie de chasse qui était devenu marche funèbre en terre hostile, où le chasseur était devenu chassé, la partie était devenue un enfer. Comme quoi il faut toujours se méfier des apparences.

Mais dans l'état actuel, j'étais pas le plus à plaindre, au moins j'étais en charmante compa... j'étais pas seul. Mais l'action, terminé pour l'instant.
Toujours collé contre Aurore, je laissai le silence retomber. On était pas si mal, la devant notre falaise. Mais quand à se reposer, autant se trouver un autre endroit qu'un endroit où ça sentait le brûle, avant un monstre mort 10m derrière, et une forte odeur d'humain sous notre nez n'est-ce pas ?

Bon, on dirait que l'agitation récente touchait enfin à sa fin... C'était pas trop tôt, après avoir failli mourir plusieurs fois, on avait bien le droit de s'accorder une pause non ?
Non ? Ben tant pis, on s'en accordait une quand même. Le moment présent était tellement calme qu'il semblait contraster avec tout ce qui venait d'arriver, ce que je tentais d'éloigner de mon esprit. Tout était calme. Trop calme. Ce bruit d'eau qui coulait doucement, le vent doux du soir qui soufflaitsur l'endroit, le coucher de soleil qu'Aurore et moi contemplions tous les deux... Non il y avait forcément un truc, quelque chose qui allait nous tomber dessus...

...Apparemment non. Après plusieurs minutes ma nervosité retomba finalement, et je redonnais à Aurore toutes les petites caresses et lechouilles qu'elle m'offrait, et m'aidaient à me détendre. Intérieurement, j'espérai que ça marchait aussi pour elle, même si elle n'avait pas l'air nerveuse.
Nos petites attentions s'étaient transformées en petit jeu de touchers et de provocations depuis plusieurs instants, ce qui n'était pour me déplaire. Mine de rien, ça faisait combien de temps qu'on était la, comme ça, dans le calme et le silence le plus total ? Le moment présent me semblait hors du temps, et j'effaçai ça aussi de mon esprit. Plus envie de me bouger pour ce soir, enfin tout dépendait ce que ce "bouger" signifiait *ok je sors*

Aurore semblait partager la même pensée, du moins c'est l'idée que j'avais sur ses gestes, qui n'étaient pas pour me déplaire, même si j'étais un peu surpris de sa proximité alors qu'on se connaissait à peine.
Tiens au fait, c'est vrai ça, on se connaissait à peine, et déjà on était les meilleurs am... partenaires du monde. Partenaires d'aventure, d'une nuit peut-être, en tout cas ça semblait bien parti pour, reste à savoir de quoi cette nuit serait faite...

Aurore me prouva encore une fois qu'elle partageait mes pensées, en brisant le silence, me parlant de "passer un moment agréable". Je vous vois d'ici, lecteurs, vous attendez la suite avec impatience.
N'empêche que je ne savais pas trop quoi répondre moi. Gardant d'abord le silence, je resserrai doucement l'étreinte de nos queues enroulées l'une dans l'autre, puis me décidai à briser le silence. Fallait bien répondre un truc quand même.

Bien sûr ma belle lui glissai-je en me serrant contre elle sans insistance Et qu'est ce qui te plairait ?

Tiens, le "ma belle" était sorti tout seul, sans que j'y pense. Bah, elle n'allait sûrement pas s'en vexer, elle qui m'appelait trésor depuis un certain maintenant.
Comment ça mes propos sont douteux ? Je dis ce que je veux d'abord. Et puis c'est Aurore qui a commencé. Même si c'était pas pour me déplaire, et que je me laissai prendre à son petit jeu depuis qu'on avait quitté les humains tout à l'heure. Où il y a trois mois, ça dépend des points de vue.
Bon... Et maintenant ? Cette question revenait sans cesse, mais je ne pouvais pas la poser, elle risquait de briser notre petit jeu, qui ma fois, prenait une tournure très inattendue.

Mais une chose, une seule, ne changeait pas. J'avais pas l'inspi.

Les choses prenaient vraiment une tournure bizarre. Enfin, bizarre n'était pas vraiment le mot. Disons plutôt... agréables, et inattendues, qui titillaient ma curiosité, et mon intérêt. Quel intérêt ? Celui de passer du temps avec ma partenaire d'aventure, du moins je mettais mon ressenti actuel sur ce point la. Autant ne pas se cacher, le moment me plaisait beaucoup, et tant pis si certains prennent cette phrase au second degré, dans son sens foireux, car oui elle en a un. De toute façon plus personne ne lit ce rp depuis un bout de temps (quoique, Zap ? Je sais que tu es la, voyeur è_é)

Mais il y avait un autre souci, infime et que je cachais tant bien que mal. Aussi provocatrice qu'était cette dragonne, elle n'était pas idiote, et moi, je ne voulais pas avoir l'air idiot non plus. Vous me suivez ? Comment réagir face à ça, c'est une question qui germa dans mon esprit et que je m'empressai de chasser bien vite. Si un malaise ou quoi que ce soit apparaissait et me mettait mal à l'aise, tout risquait d'échouer, et c'était hors de question.
Je la fixais. Ou plutôt, lui rendit le regard qu'elle me lança, puis me glissai sans la brusquer près d'elle lorsqu'elle perdit son regard dans le ciel. Curieux elle semblait pensive. Peut-être était-elle mal à l'aise sans le dire ? Ce n'était pas mon intention de la rendre mal à l'aise. Ou alors elle pensait à autre chose. D'ici je ne pouvais pas savoir quoi, et lui demander "a quoi tu penses" m'aurait fait me répéter. Ainsi je gardais le silence.

Histoire de ne pas me perdre dans mes pensées, je fis taire mes impressions et fixait Aurore tandis qu'elle se couchait près de moi, et faisait glisser sa queue de façon très provocante, tout en me glissant une parole qui en disait long sur ses réelles intentions, sans pour autant qu'elle le dise réellement -vous suivez ?- Le sous-entendu était très clair, et n'importe quel idiot l'aurait aperçu.
J'avais bel et bien rencontré une dragonne très provocatrice, dans son attitude et ses paroles certes, mais qui aurait pu deviner que notre rencontre finirait ainsi ? Pas moi, elle peut-être ? J'avais l'impression d'être tombé dans un piège. Mais un piège des plus agréable, dont je n'essaierai pas de me sortir. Après tout, on avait eu notre lot de choses déplaisantes aujourd'hui, ce moment nous appartenait à présent, et je comptais bien profiter du moment. Comment ça ma phrase a encore un double sens foireux ?

Toujours gardant le silence, et blottit contre elle, mon corps contre le sien, je lui glissai un sourire un peu moqueur. Si elle voulait la jouer provocatrice, moi j'allais prendre mon temps [HS : Et c'est la que ça devient osé oui, mais tu sais, les ellipses existent, même si à part nous deux plus personne ne doit lire ça x) ]
Histoire de lui faire comprendre que tout ça n'était qu'un début, je glissai une infime morsure dans son cou, tandis que ma queue glissait en sens inverse de la sienne, le long de sa cuisse, en haut de laquelle elle s'arrêta et se posa tout simplement.

- Je ne sais pas, sois plus claire ma belle... lui glissais-je dans un souffle après ce geste.

J'avais dis ça sur un ton un peu innocent, trop pour être naturel, mais si elle voulait jouer à ça, j'allais me prendre au jeu.
Un nouveau petit jeu naissait de lui-même, conséquence direct du précédent, et qui m'amusait grandement. Je ne pensais pas que par son attitude, Aurore se moquait de moi, mais je ne voulais pas faire d'imprudences ou de choses trop rapides qui aurait vite fait de tout briser. Non, prendre mon temps aurait rapidement raison de mon hésitation, et peut-être même de sa patience. Bref, quelque chose de pas dangereux, mais qui pouvait se retourner contre elle. Chaque seconde comptait, et faisait grandir mon amusement, comme mon fin sourire moqueur que je gardais au coin de ma bouche, discret et très présent à la fois.

(Je me permet de faire une ellipse et une avancée du rp, non pas que je veuille précipiter les choses, mais je n'ai absolument aucune idée de comment tourner la suite. Sauf si ça pose un souci (a ma roleplayeuse, 'nafout des lecteurs) )

(Eh ouais, j'ai encore pas l'inspi)

Plus personne ne disait mot. Après tout qu'y avait-il à dire ? Cette pensée revenait souvent dans mon esprit, et bien malgré moi j'avais l'impression de me répéter. Ca ne me déplaisait pas dans un sens, mais à force ça risquait d'ennuyer Aurore, si le moment stagnait ainsi pendant des heures. Décevoir ma belle partenaire de quelques années jours, plutôt mourir. Enfin non, il vaut mieux que je ne pense pas ça, mourir on avait déjà failli le faire plein de fois ces derniers jours. Alors pour une fois que rien ne nous tombait dessus hein...
Enfin pour le moment... Mais peu importe, je chassai tout ça de mon esprit.

Je me perdais peu à peu malgré moi dans le moment, sans m'en rendre compte. En vérité je ne me rendais compte de pas grand chose. La volupté du moment était des plus plaisante, et les gestes comme les mots d'Aurore ne faisaient qu'accentuer encore ce ressenti. L'obscurité de la nuit nous avait envelloppé depuis un bon moment déjà. Depuis quelques minutes, ou quelques heures ? Étions nous en début de soirée, au milieu de la nuit, ou déjà proche de l'aube ? Je n'en savais rien...
Et en fait, je m'en fichais un peu. Le jour pouvait ne jamais se lever, cela ne changerait pas ce moment des plus appréciables et inattendus qu'il m'avait été donné de vivre jusqu'à présent. Cela faisait à présent quelques minutes que je ne disais plus rien. Aurore non plus ne disait rien. Intérieurement, je me demandais si elle ressentait la même chose que moi. Ses gestes et ses mots pouvaient apparaître comme une preuve de tout cela mais j'étais quand même hésitant. Mais pour rien au monde je ne l'aurais avoué devant Aurore. Que voulez-vous, les mâles ont leur fierté *sors très vite et très loin*

Toujours était-il qu'Aurore semblait timide. Ou peut-être hésitant. Peut-être qu'elle attendait que je réagisse, que je prenne l'initiative.
Peut-être, encore et toujours peut-être, ça faisait beaucoup de suppositions ça, et d’interprétations qui risquaient d'être fausses. Que les femelles sont compliquées... Mais qu'est ce que la vie serait triste sans elles. Bref.
Je chassais toutes ces réflexions de mon esprit, et me laissai a nouveau aller à la volupté du moment, sans rien dire à Aurore. Seulement lui glissant un regard tendre et complice à la fois, qui reflétait notre pensée commune, sans que personne ne dise rien. Puis lui glissai à nouveau quelques lechouilles, et même une infime morsure dans son cou, tandis que ma queue glissai toujours sur le bas de son corps, centimètre par centimètre, sans la moindre brusquerie.

Les choses semblaient aller bon train, lentement mais surement, sans que, l'un comme l'autre, on soit surs de vers où on allait. J'avais réussi à percevoir à travers l'attitude d'Aurore, son hésitation. Moi aussi j'étais très hésitant. Mais les choses étaient ce qu'elles étaient, et continuèrent ainsi pendant de longs instants. Plusieurs minutes, plusieurs heures, je n'en savais rien, et ne cherchai pas à le savoir. Tout ce qui importait était le moment présent, et les diverses sensations agréables que je ressentais. Ressenti qui je l'espérai était partagé.
Autour de nous, il n'y avait personne. Personne, ni rien pour troubler ce moment, mis à part le bruit de la cascade et le bruissement de l'herbe à chacun de nos gestes.

A cela s'ajoutait la douce lumière de la lune. La lune, seule témoin indirect de notre petite soirée à elle et moi, de son commencement, et de comment elle continua. Aussi doux que fut le commencement de la nuit, les faits qui suivirent le furent également, naturels et ellipsés pleins de ressentis aussi forts que voluptueux, et partagés je l'espérai.
Toujours est-il que la lune, ultime témoin de cette soirée, nous observa indirectement du début jusqu'à la fin de la nuit, dardant sur nous sa lumière pâle jusqu'à ce que les premières lumières de l'aube prennent le relais.